Xreal Air 2 upgrade, confort et puissance essentielle

Introduction

Xreal Air 2 vs Xreal Air 1 : faut-il upgrader ? Le duel des lunettes AR grand public

Temps de lecture : ~7 min

Sommaire
1. Xreal Air 2 vs Xreal Air 1 : quelles vraies différences ?
2. L’affichage : plus lumineux, plus net, plus vivant
3. Confort et audio : quand quelques grammes changent tout
4. Faut-il vraiment passer au Xreal Air 2 ?
5. Autres considérations budgétaires et accessoires
6. Conclusion : un saut mesuré, mais appréciable

Xreal Air 2 vs Xreal Air 1 : quelles vraies différences ?

Sur le papier, les deux générations partagent une même philosophie : offrir un grand écran virtuel Full HD devant vos yeux, dans des lunettes de moins de 80 g, reliées en USB-C à un smartphone, un ordinateur ou une console portable. La seconde version, toutefois, pousse plusieurs curseurs plus loin. D’abord l’affichage : toujours en micro-OLED, mais désormais plus lumineux (jusqu’à 500 nits) et plus fluide grâce à un taux de rafraîchissement à 120 Hz, contre 60 Hz auparavant. Ensuite le poids, réduit d’environ 10 % : 72 g, ça se ressent lorsqu’on binge-watche une série complète dans un train. Enfin, le design revoit le confort avec un nose pad « zero-pressure » et des branches ultra-soft qui s’appuient moins fort sur les tempes. L’audio, lui, bénéficie d’un système directionnel de deuxième génération, plus précis mais toujours ouvert sur l’extérieur pour ne pas isoler totalement. Le champ de vision reste identique (environ 46°), tout comme la résolution Full HD, ce qui rassure ceux qui craignaient un changement d’optique demandant un temps d’adaptation.

L’affichage : plus lumineux, plus net, plus vivant

La dalle micro-OLED Sony nouvelle génération installée dans le Xreal Air 2 n’a pas changé de définition, mais elle gagne en brillance et en homogénéité. Les 25 % de luminosité additionnelle permettent d’utiliser les lunettes dans un salon très éclairé ou à l’extérieur, sans avoir l’impression d’un film voilé. Le contraste, déjà élevé, profite aussi de noirs plus profonds et d’un éblouissement réduit sur les bords de l’image ; la netteté semble ainsi mieux répartie sur toute la surface. Les scènes rapides – matchs de sport, FPS nerveux ou défilements de code – tirent quant à elles parti du 120 Hz. Même si l’œil humain ne perçoit pas chaque hertz, le gain se traduit par une latence visuellement plus faible et un scrolling plus lisse. Couplé à un module Beam pour ancrer l’écran dans l’espace, on obtient un bureau flottant d’une stabilité bluffante. Si vous utilisez souvent votre Air 1 en mode productivité, ce surcroît de fluidité et de lisibilité peut, à lui seul, justifier l’upgrade.

Confort et audio : quand quelques grammes changent tout

Sept grammes de moins semblent anecdotiques sur la balance, pourtant, au bout d’une heure de visionnage, la différence est nette. L’Air 2 se fait oublier, notamment grâce au pad nasal élargi qui répartit le poids au lieu de créer un point de pression. Les branches recouvertes d’un matériau plus souple épousent la forme du crâne sans serrer ; un bon point pour les porteurs de lunettes correctrices qui clipseront un insert optique interne. Côté audio, Xreal a revu ses mini-haut-parleurs. Ils restent ouverts, donc l’entourage peut entendre un filet de son, mais la directivité améliorée limite la fuite sonore. Dans un open space ou un TGV, on peut écouter un podcast sans déranger le voisin. Le rendu gagne également en clarté dans les médiums ; cependant, on ne parle pas de basses monumentales ni de spatialisation Dolby Atmos. Si vous êtes audiophile, un casque Bluetooth restera préférable. En somme, le confort global franchit un cap, surtout pour un usage prolongé, mais la révolution se veut douce et progressive plutôt que spectaculaire.

Faut-il vraiment passer au Xreal Air 2 ?

• L’upgrade vaut la peine si vous utilisez les lunettes tous les jours, dans des environnements lumineux, et que la fatigue visuelle ou la luminosité insuffisante du premier modèle vous gêne.
• Il est pertinent si vous recherchez plus de fluidité pour le gaming ou la productivité et que l’idée d’un affichage à 120 Hz vous séduit.
• Il devient logique si le confort du Air 1 vous laissait dubitatif ; les nouvelles branches et le nose pad pourraient changer votre quotidien.
• En revanche, gardez votre Air 1 si vos sessions sont courtes, plutôt en intérieur tamisé, si vous êtes satisfait de la qualité d’image actuelle et que vous disposez d’un budget serré.
• Gardez-le aussi si vous envisagez déjà le futur modèle Pro/Ultra : autant économiser pour le saut technologique plus radical (opacification dynamique, capteurs supplémentaires) qui s’annonce.

Autres considérations budgétaires et accessoires

Depuis la sortie du Air 2, le prix du Air 1 a chuté et se trouve parfois sous la barre des 300 €. À cette somme, la première génération offre toujours l’un des meilleurs rapports qualité-prix du marché AR grand public. N’oubliez pas non plus que, pour profiter du mode « écran épinglé » ou d’une calibration avancée, il faut quasiment passer par le module Beam, vendu séparément (et compatible avec les deux lunettes). Le câble USB-C vers DisplayPort inclus dans la housse du Air 2 réjouira les joueurs sur PC portable, mais reste un bonus pratique plus qu’une nécessité absolue. Enfin, vérifiez la compatibilité de votre smartphone : certains mobiles Android limitent encore le flux vidéo à 60 Hz, ce qui atténue l’intérêt du nouveau taux de rafraîchissement. Autrement dit, investir dans l’Air 2 sans mettre à jour le reste de votre écosystème pourrait brider l’expérience.

Conclusion : un saut mesuré, mais appréciable

L’Xreal Air 2 n’est pas une révolution qui relègue instantanément l’Air 1 au grenier, toutefois il consolide les points clés qui font toute la différence lors d’une utilisation quotidienne : plus de luminosité, plus de fluidité, un port prolongé plus agréable et un audio légèrement mieux maîtrisé. Si ces paramètres sont essentiels pour vous – streaming en plein jour, marathon d’épisodes, sessions de codage ou de jeux rapides –, l’upgrade est clairement conseillé. Dans le cas contraire, le premier modèle, désormais plus abordable, reste une excellente porte d’entrée dans l’univers de la réalité augmentée légère. À vous de juger selon vos priorités et votre portefeuille, mais quoi qu’il arrive, les lunettes de Xreal confirment qu’un écran de cinéma peut tenir dans la poche aussi bien qu’un smartphone. Bonne exploration numérique !